Au cœur du Parc national des Cévennes, inscrit à l’UNESCO, ont été construite, avec patience et courage des terrasses appelées « bancels ». Ces ouvrages cévenols sont le reflet d’une réalité très rude. Initialement, elles ont été taillées, façonnées par des générations d’agriculteurs pour cultiver, à flanc de montagne, la vigne, l’olivier, les fourrages ou les céréales avant le refroidissement du climat du XVIème siècle. Après, cette époque, la culture de la châtaigne s’est développée en même temps que celle du mûrier. C’était un travail fait à main d’homme, de la construction des murs à la récolte des productions. Il fallait sans cesse réaménager les bancels après les violents épisodes de pluie cévenole.