En 951, sous l’égide de l’évêque de Mende, les bénédictins provenant de l’Abbaye de Saint-Chaffre-en-Velay, rétablissent le vieux prieuré, fondé au VI e s. par l’évêque saint Ilère. A partir du XII e s., l’avenir de la bourgade repose bel et bien sur une légende que l’Eglise du Gévaudan a intelligemment cultivée et exploitée jusqu’à la graver dans l’inconscient collectif. Ainsi, les bénédictins de Sainte-Enimie réussiront à réanimer la foi, développer le commerce et enrichir le village. Ils mettront en place un pouvoir religieux qui gouvernera la région jusqu’à la Révolution française.
A la Révolution, le monastère est détruit, son mobilier ainsi que celui de l’église est brûlé. L’abbaye est désaffectée et sert de carrière. Ne subsistent alors que la chapelle Sainte-Madeleine, des vestiges des fortifications et le réfectoire des moines, baptisé « salle capitulaire ».
Cette salle se visite uniquement en juillet et août.
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Le réfectoire des moines, baptisé « salle capitulaire » se visite uniquement en juillet et août.