Une conférence immersive sur l’homme sauvage… dont un spécimen aurait vécu dans une forêt près de chez vous.
Même forêt, même nuit, même orage qu’à la fin de SAUVAGE : magnéto-cassette à l’épaule, Jean Durruti, 19 ans, piste la bête de la zone, qu’il pense être un basajaun comme dans les légendes de son enfance, au pays basque. Il enregistre les déplacements de la créature, puis son cri. Dans la blancheur soudaine d’un éclair, il l’aperçoit enfin. La seconde suivante, il est fulguré.
Aujourd’hui, Jean Durruti travaille au Muséum d’Histoire Naturelle. Dans les réserves du musée, il trouve une bande Revox sur laquelle il découvre les mêmes sons que ceux qu’il avait enregistrés cette nuit-là. C’est donc lui le médiateur idéal pour la conférence autour de l’homme sauvage qu’il propose au Muséum d’organiser.
Ses invités prestigieux, spécialistes de la question sont :
– Une étologue et primatologue
– Un historien moderniste et contemporanéiste expert des relations humain-animal en milieu sylvestre
– Un cryptozoologue
Il a hâte de leur faire écouter ses preuves sonores, premières du genre. Mais quand la conférence commence, personne derrière les étiquettes : Jean est seul. Peu importe, il est si passionné, il a tellement préparé cette conférence qu’en attendant que ses invités arrivent, il se lance.
Cette conférence fait partie du projet de création de la cie Loba « Cycle sur le vivant », construit en 3 volets : d’une part la création au plateau du spectacle « SAUVAGE » (à voir en avril à Florac), d’autre part la création d’un spectacle sonore « La bête », et enfin la collaboration avec les araignées philosophes pour ce qui concerne le cœur de l’action de médiation artistique et culturelle.
Spectacle co-accueilli à Ispagnac et au Mas de Val avec La Genette Verte Complexe culturel sud Lozere
